Source : Ministère des affaires étrangères israélien
Vie urbaine
Environ 91% de la population d'Israël est concentrée dans les centres urbains.
Certains sont situés sur d'anciens sites connus et portent leur nom d'origine; c'est le cas pour Jérusalem, Béer Shéva, Nazareth, Ashkelon, Akko, Safed et Tibériade, dont les quartiers anciens font partie intégrante des nouvelles villes en pleine expansion.
D'autres, comme Hédéra, Petah Tikva, Netanya et Rehovot, se sont développés à partir de villages créés avant l'indépendance. De nouveaux centres urbains se sont constitués durant les premières années de l'Etat, principalement dans les régions sous-peuplées, pour héberger une population en plein essor.
Les constructions urbaines, en pierre, béton et stuc sont de styles divers: vestiges restaurés des siècles passés; immeubles et logements construits pour accueillir les vagues d'immigration pendant la période précédant l'indépendance; faubourgs bâtis à la hâte pour intégrer les immigrants arrivés après l'établissement de l'Etat et, ces dernières années, des quartiers résidentiels, des centres commerciaux et industriels reflétant une planification moderne. La plupart des quartiers résidentiels sont séparés des zones industrielles et commerciales par de grands parcs bien entretenus et des aires de jeu situées dans les limites de la cité.
Les quatre villes principales d'Israël sont Tel Aviv, centre industriel, commercial, financier et culturel du pays, fondé en 1909 et la première ville juive de l'époque moderne; Haïfa, grand port méditerranéen et centre industriel du nord d'Israël; Béer Shéva, principal centre urbain du sud; et Jérusalem, la capitale.
Vie rurale
Près de 9 pour 100 de la population vit dans les zones rurales, au kibboutz ou au moshav, des villages à forme coopérativiste ou collectiviste créés au début du siècle, ou dans des villages agricoles.
Le kibboutz a été établi en tant qu'unité socio-économique où la propriété et les moyens de production appartiennent à la communauté; c'est l'assemblée générale des membres qui prend les décisions. Le kibboutz demande à ses membres une conduite responsable et de se consacrer à la communauté; en contrepartie il couvre tous leurs besoins de la naissance à la vieillesse.
Le kibboutz a fait bien du chemin depuis sa création à l'époque où il faisait oeuvre pionnière; l'agriculture constituait alors l'essentiel de son économie. Aujourd'hui, il a dû se diversifier en s'orientant vers des industries et services divers. Même s'il ne représente que 2% de la population d'Israël (dans environ 268 kibboutzim), ce secteur assure un pourcentage élevé de la production du pays: environ 38% de la production fermière et 8,4% de la production industrielle (diamants non compris). On note dernièrement le développement de l'infrastructure touristique offrant hébergement et couvert, ainsi que l'ouverture de points de vente commercialisant la production de telle ou telle usine; ces activités prennent une importance de plus en plus grande dans l'économie du kibboutz. Bien que ces ajustements exigent des changements d'une grande portée, il est admis que la capacité d'adaptation et celle permettant de trouver le compromis visé sont la clé de sa survie.
Le moshav est un village dans lequel chaque famille possède sa ferme et ses terres avec, à l'origine des coopératives de vente, d'achat et de services pour l'ensemble des exploitations; aujourd'hui les agriculteurs préfèrent plus d'indépendance économique. Près de 452 moshavim, comptant généralement 60 familles chacun, représentent 3,2 pour 100 de la population et fournissent une part importante des produits agricoles du pays.
Les villages (sans compter les localités communautaires) sont habités principalement par des Arabes et des Druses, et représentent près de 3% de la population d'Israël. Les maisons et les terres y sont propriété privée et les agriculteurs les cultivent sur une base individuelle. Ces dernières années ont vu un processus accéléré de mécanisation de l'agriculture, tandis qu'un nombre de plus en plus important de leurs habitants se tournent vers les industries légères locales ou vont travailler dans les centres urbains et ruraux voisins.
Environ la moitié des 170 000 Arabes bédouins du pays, autrefois nomades, sont sédentarisés. Les autres suivent leur mode de vie traditionnel bien que la plupart séjournent dans un seul endroit.
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dimanche 25 novembre 2007
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