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lundi 14 avril 2008

Les nouveaux défis d’AMI

Source : Arouts 7
http://www.a7fr.com/

Ainsi donc, l’association AMI, créée en 2005 par Pierre Besnainou, dont le siège social se situe à Jérusalem et dirigée par Avi Zana, sera maintenant représentée dans différentes villes d’Israël : Tell Aviv, Béer Shéva, Ashdod, Eilat, Raanana et prochainement Ashkelon.

"Nous existons depuis trois ans et cette évolution d’AMI entre dans le cadre d’un plan de développement. Nous avons en effet constaté un besoin accru de proximité avec les centaines de familles qui s’installent en Israël. Même si nous pouvons affirmer avoir déjà fait nos preuves, nous ne voulions pas nous en arrêter là. Car l’Alya ne se termine pas après les premiers mois. Le temps passe et les besoins ou les difficultés changent. Nous devons être présents pour palier ces manques éventuels ", a déclaré Avi Zana, pour expliquer les nouveaux objectifs de l’association.

A Tel Aviv par exemple, AMI s’implante donc avec l’ouverture d’un bureau accueillant l’Antenne Emploi Israël France, avec une conseillère spécialisée dans ce domaine. Il s’agit ainsi de se mettre davantage encore au service des immigrants en recherche d’emploi en Israël. C’est donc en partenariat avec le Consulat de France à Tel Aviv que cette antenne propose une nouvelle structure, de façon à optimiser au mieux les chances des ressortissants français en Israël en matière d’emploi. C’est grâce à un tissu de réseaux, d’outils professionnels et d’expertise que l’intégration professionnelle sera la mieux préparée.

"Mais au-delà même de cette question de l’emploi, nos missions et nos moyens sont nouveaux et diversifiés. Il s’agira d’être à l’écoute de chaque Olé, dans sa spécificité. Nous souhaitons développer la vie sociale ou culturelle dans chaque région d’Israël, même si nous savons pertinemment que les besoins et attentes diffèrent selon les endroits. L’aspiration d’un immigrant et de sa famille à Raanana sera peut-être différente de celle d’une famille à Jérusalem, par exemple. Il s’agira donc de faire preuve de souplesse et d’adaptation. Loin de nous l’idée d’imposer quoi que ce soit, mais plutôt d’écouter et de proposer. Il s’agit presque de services "à la carte" à la nuance près que les services de base seront prioritaires, à savoir le soutien en matière d’éducation ou d’emploi".

Cette annonce d’une plus grande ouverture vers les Olim est une bonne nouvelle. Elle permet d’appréhender plus sereinement les prochains défis de l’immigration : ceux qui concernent autant les futurs candidats que ceux qui n’en sont qu’aux premiers pas sur la Terre promise tout comme ceux qui sont déjà d’anciens immigrants.

Pour ces trois catégories, l’aide d’AMI est ou sera la bienvenue.

Bienvenue : un mot qui sied à merveille à l’Alya d’ailleurs…

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mercredi 9 avril 2008

Immigration : la nouvelle stratégie d’Israël

Source : Arouts 7
http://www.a7fr.com/

Le 13 mars dernier, le ministre des Finances a initié un nouveau plan économique prévoyant d'accorder des avantages financiers et des facilités à tous ceux qui souhaitent placer leur fortune en Israël.

"Ce plan vise à dynamiser le capital humain, tout en développant le savoir et l’expérience dans tous les secteurs de l’économie. Ce qui ne pourra que stimuler l’économie israélienne", a déclaré le ministre des Finances Rony Bar On, lors de la présentation de ce nouveau programme.

En effet, face à un réel déclin de l’immigration, observé ces derniers temps, le monde politique israélien cherche désormais de nouvelles solutions au problème de l’Alya. Comment donc rendre plus attractive l’immigration, en particulier auprès de ceux qui ne souffrent pas de difficultés financières ni d’antisémitisme par exemple ? Les chiffres de l’Alya n’ont pas dépassé les 20 000 en 2007, avec plus de la moitié en provenance de Russie ou d’Éthiopie. Et rien n’indique que ces données vont évoluer.

Ainsi donc, la plupart des idées proposées convergeaient vers le principe d’attirer des immigrants de pays occidentaux surtout, "cible" privilégiée des responsables politiques. Nul doute en effet que cette catégorie d’éventuels immigrants ne pourrait que redonner un élan au pays.

Le 25 mars dernier, la Knesset accueillait donc un Congrès consacré à l’Alya occidentale, désignée comme une "immigration de choix". Y a ainsi été définie une véritable politique d’absorption de ces immigrants potentiels. Cette année, le ministère de l’Intégration allouera donc plus de 25 millions de dollars pour la promotion de cette Alya, à travers le monde.

Il est vrai que la récente décision du diamantaire Lev Lévaiev de quitter Israël pour Londres a eu un réel retentissement, et pose la question d’une problématique désaffection d’Israéliens fortunés.

Concrètement, cet "appel" aux grandes fortunes se caractérisera par des exemptions de taxes, valables dix ans sur tout revenu provenant de l’extérieur des frontières d’Israël. De plus, cette campagne offrira à chaque nouveau venu la possibilité d’un délai d’un an pour choisir à quel pays il souhaite payer une taxe.

Des responsables gouvernementaux ont déjà fait savoir que ces nouvelles mesures, si elles n’attireront pas forcément des nouveaux immigrants millionnaires, incitera néanmoins les patrons de grandes sociétés de High Tech israéliens expatriés, à "revenir à la maison", dans des conditions particulièrement attrayantes.

"Ce nouveau plan est révolutionnaire", a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intégration, Yaacov Edery, "car il allie pour la première fois une immigration motivée par d’autres considérations que celles purement sionistes, mais également une immigration qui sort de motivations purement financières".

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mardi 1 avril 2008

Tel-Aviv, la ville blanche - Un monument de la culture moderne

Source : Le devoir
http://www.ledevoir.com/

La ville aux 1000 édifices classés
La texture urbaine de Tel Aviv est faite d'un agencement de quelque 4000 édifices construits entre 1931 et 1948 dans le premier style international, et de quelque 300 édifices construits entre 1948 et 1960 dans le style moderne d'après-guerre. Ces édifices sont concentrés principalement dans le coeur de la ville historique, qui constitue aussi le centre-ville de la métropole actuelle.

La partie centrale et la partie nord de la ville historique de Tel Aviv ont été construites selon le plan de Sir Patrick Geddes. Le célèbre urbaniste écossais en a reçu la commande en 1925 du maire de Tel Aviv, Meir Dizengoff. Les principes du plan proposé ont été adoptés en 1927 et ils sont entrés en vigueur en 1938. Le plan, exécuté avec des changements mineurs, est le seul projet réalisé de l'urbaniste. Ses autres projets ne l'ont jamais été -- ni ceux pour Chypre et pour l'Inde, ni même ceux pour Jérusalem et Haïfa. Quelque 1000 édifices représentant l'âge d'or du développement urbain et de l'architecture ont été classés.

Reconnaissance mondiale
En 2003, la «ville blanche de Tel Aviv» a été déclarée patrimoine mondial par l'UNESCO. Les raisons de cette déclaration reposent sur les attendus suivants:

- Le site présente la plus grande concentration d'édifices de style international du monde.

- Son étendue est importante et son style homogène.

- Placé au centre de la métropole, ce site jouit d'une visibilité maximale alors que, dans d'autres pays, les ensembles urbains de style international sont situés à la périphérie. Plus difficiles d'accès, ils sont donc connus de manière plus confidentielle.

- La ville est un carrefour des tendances du mouvement moderne. Les architectes qui ont immigré en Israël et ceux qui sont partis d'Israël pour se former en Europe ont reçu l'enseignement des diverses avant-gardes européennes. Certains d'entre eux ont fait leur apprentissage dans les agences phares du mouvement moderne. Réexaminant le savoir, les idées et les principes importés d'ailleurs à la lumière de la culture et du climat locaux, ces architectes ont dégagé une synthèse génératrice de formes nouvelles qui a créé un langage architectural d'une richesse et d'une diversité inégalées par d'autres ensembles modernes à travers le monde.

- Du point de vue de l'histoire de l'architecture au XXe siècle, la conjugaison du plan moderne de Geddes et de l'architecture moderne accentue le caractère moderne de Tel Aviv et son intégrité.
Europe et Moyen-Orient
Les origines de l'architecture moderne à Tel Aviv remontent à la fin des années 1920.

La crise économique que le pays traverse de 1926 à 1928, crise qui met fin à l'immigration et au boom de la construction et installe le chômage dans les métiers du bâtiment, incite les jeunes faisant partie de la troisième et de la quatrième vague d'immigration à poursuivre des études en Europe. Ils étudient au Bauhaus en Allemagne, aux instituts de Gand et de Bruxelles en Belgique, à Paris et à Caen en France où ils subissent l'influence des idées de Le Corbusier, à Vienne en Autriche, ainsi qu'aux universités de Rome, Venise et Naples en Italie.

Certains d'entre eux restent travailler dans les bureaux de Erich Mendelsohn et de Hannes Meyer à Berlin ou dans celui de Le Corbusier à Paris.

Revenant au pays au début des années 1930 imprégnés de l'idée que l'architecture peut agir sur l'ordre social, ils aspirent à la création d'un monde nouveau dans lequel naîtra une société libre, laïque et socialiste. Les principes du Mouvement moderne, porte-étendard d'une architecture simple et dépouillée, leur apportent la solution qui correspond aux besoins de la communauté juive d'Israël: construire rapidement et à bon prix des habitations pour une société naissante.

Le modernisme devient donc la norme selon laquelle est transformée l'allure de la ville nouvelle émergée des dunes le long de la côte méditerranéenne.

Solutions locales
La diversité des formations des architectes est un des principaux facteurs contribuant à la richesse du langage architectural local, richesse qui provient de la fusion d'inspirations de sources diverses avec des éléments appartenant à la tradition moyen-orientale de la maçonnerie et de solutions simples aux impératifs climatiques. Ainsi, les grandes surfaces vitrées du modernisme européen, qui ne permettent pas de contrôler la forte lumière et l'oppressante chaleur, disparaissent lors du déménagement à Tel Aviv, ne laissant qu'une petite trace dans la fenestration (en forme de thermomètre) des cages d'escalier.

Les longues fenêtres en bande sont remplacées par de longs balcons en retrait munis de dispositifs d'ombre tels que des auvents et des garde-corps de béton, des fentes de ventilation, etc. Des solutions sont aussi empruntées à la tradition moyenne-orientale et méditerranéenne: cours, ouvertures zénithales de ventilation circulaires ou rectangulaires, arcades et moucharabiehs (portions de murs ou balustrades ajourés permettant de ventiler les espaces situés derrière eux et de regarder au dehors tout en assurant l'intimité).

L'adaptation des influences européennes aux conditions climatiques locales et à la tradition du travail de la maçonnerie a créé un riche langage vernaculaire qui s'exprime par un relief accidenté des volumes obtenu au moyen d'avancées et de retraits par rapport à l'aplomb du mur ainsi que par le dialogue ludique des balcons aux formes multiples. La forte tridimensionnalité, les qualités expressives de la ligne courbe ainsi que la coulée des lignes horizontales donnent lieu à un jeu d'ombre et de lumière qui est un des traits distinctifs de l'architecture de Tel Aviv.

L'utilisation du plâtre blanc et lisse accentue la beauté des édifices qui se dressent au soleil, d'où le nom de «ville blanche» qui renvoie à une architecture pure, nette, propre et libre de faux ornements.

Une ville renaît
Dans les années 1960, la ville blanche commence à se délabrer. Le manque d'entretien et la course pour fermer les balcons provoquent un vieillissement et un enlaidissement accélérés du centre-ville. Les jeunes l'abandonnent vite pour déménager dans les banlieues. Au début des années 1980, un petit groupe de personnalités du monde de la culture commence à attirer l'attention du public sur l'importance de cet héritage architectural.

Au début des années 1990, la municipalité de Tel Aviv forme une équipe qui effectue un relevé rigoureux des édifices et dresse un plan de conservation. Parallèlement, on assiste à un retour au centre-ville et quelque 300 immeubles classés sont rénovés.

Le travail réalisé par l'équipe de conservation et l'appui qu'elle reçoit des historiens, des artistes et des personnalités du monde de la culture conduisent la municipalité à soumettre la candidature de la ville à l'UNESCO.

Tel Aviv est la deuxième ville moderne, après Brasilia, à faire partie désormais de la liste des 56 villes déclarées patrimoine mondial par l'UNESCO. Cette déclaration compensera peut-être des années de négligence, confortera son caractère de métropole unique et fera d'elle un lieu de pèlerinage pour les amateurs de culture et d'architecture.

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