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mercredi 30 janvier 2008

Les premières voies d'intégration

Depuis votre pays d’origine, avant de monter en Israël, vous pourrez choisir une voie d’intégration la mieux adaptée à vos besoins

Plusieurs voies sont possibles :

Intégration directe
Dans le cas d’une voie d'intégration directe, les nouveaux immigrants reçoivent une aide financière, louent un logement, s'inscrivent dans un Oulpan et s'intègrent de manière indépendante dans la société israélienne.

Dans le cadre de l'intégration directe, il existe plusieurs voies d'assistance financière :

- Un panier d'intégration en accord avec le droit individuel de chacun à son obtention

- Une allocation-douane pour toute personne provenant de pays bénéficiant de l’allocation douane.

- Une assistance sans panier d'intégration - allocation de subsistance durant la période des études à l'Oulpan

Centre d'intégration
Avant de monter en Israël, il est possible d’organiser une intégration dans le cadre d'une première période de transition limitée par l’intermédiaire des délégués de l'Alya à l’Agence Juive.

A la fin de cette période de transition, le nouvel immigrant doit louer un appartement sur le marché privé.

Oulpan - kibboutz
L'Oulpan-kibboutz est considéré comme une voie d'intégration convenant aux jeunes olim désirant allier les études au travail, Elle est destinée aux jeunes âgés de 17 à 35 ans, seul ou en couple sans enfants.

L'Oulpan dure 5 mois comprenant l'étude de l'hébreu selon le programme du Ministère de l'Education ainsi qu’un travail dans un des secteurs d'activités du kibboutz.

Les étudiants logent au sein du kibboutz et prennent leurs repas dans le réfectoire du kibboutz. Outre l'étude de l'hébreu, ils ont aussi des activités sociales et culturelles ainsi que des excursions leur permettant de connaître le pays.

L’inscription et les informations concernant les frais de participation à l'Oulpan-kibboutz – sont disponibles auprès des délégués de l'Alya à l'étranger; dans les centres d'informations du Département de l'Alya et de l'Intégration de l'Agence Juive en Israël et sur le site Internet de l'Agence Juive.

Alya 2000
Le Département de l'Alya et de l'Intégration de l'Agence Juive en collaboration avec le Ministère de l’Intégration, met en œuvre des filières d'intégration et d’études spéciales dans le cadre du programme "Alya 2000".

Ces filières se composent de diverses étapes, par exemple:

1ère étape - étude de l'hébreu

2ème étape - préparation aux examens d'entrée aux institutions d'enseignement supérieur, ou cours de formation, ou à la réinsertion professionnelle, par exemple: dans le tourisme, en tant qu’infirmières, professeurs d'anglais, médecin, avocat etc.

Des informations supplémentaires sont disponibles auprès des délégués de l'Alya de l’Agence Juive ou dans les agences du Ministère de l’intégration et de l’Alya

Première maison en Israël
Dans le cadre du programme «Première maison en Israël», les familles d'olim peuvent louer un appartement au sein du kibboutz et bénéficier des services du kibboutz comprenant: la nourriture, un Oulpan et un encadrement scolaire pour les enfants. La durée du séjour dans ce contexte implique un paiement. Durée de la location: jusqu'à un an.

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vendredi 25 janvier 2008

Israël : un pays d’actifs

Par Sophie Castella pour Guysen International News

Bonne nouvelle : pour la première fois depuis plus de 10 ans, Israël enregistre un taux de chômage des plus bas, voire le plus bas au monde. D’après le Bureau central des statistiques, ce dernier serait ainsi tombé à 6,6 % en novembre dernier. Une amélioration notable, donc, mais qui, aux yeux de certains, doit être relativisée.

D’après le nouveau rapport sur l’emploi publié par le Bureau central des statistiques, le chômage n’aurait cessé de diminuer depuis août dernier. Estimé à 7,2 % en juillet, 7 % en août, 6,8 % en septembre, et 6,7 en octobre, celui-ci a finalement atteint les 6,6 % en novembre dernier.

Une baisse régulière et notable, qui aurait permis à 44 000 personnes d’entrer dans le monde du travail ces 12 derniers mois. En novembre dernier, ils n’étaient donc plus que 194 000 à chercher du travail en Israël.

Des résultats que le ministre des Finances et la Banque d’Israël n’attendaient pas de sitôt. La raison de cette chute favorable : la forte croissance économique de la plupart des industries israélienne, qui a permis de créer de nouveaux emplois.

"Ces dernières années, le gouvernement a investi énormément d’argent pour créer de nouveaux emplois", a déclaré le Premier ministre Ehoud Olmert. Ce dernier s’est dit "heureux de voir que ces mesures prises par le gouvernement, comme la modification des taxes et les efforts pour encourager les gens à trouver un travail, ont favorisé la réduction du taux de chômage qui est aujourd’hui le plus bas au monde".

Cependant, si une telle amélioration de la situation salariale en Israël mérite l’attention, certains modèrent leur enthousiasme, comme le ministre des Finances, Ronnie Bar-On. "Nous sommes de nouveau face à des résultats encourageants pour notre économie. Mais ce n’est pas suffisant. Nous devons procéder à la mise en œuvre de l’agenda social et nous assurer de la participation de la population active dans la lutte contre la pauvreté".

Le professeur Manuel Trachtenberg, conseiller économique du Premier ministre, a quant à lui affirmé que si "ces chiffres prouvent que nous sommes dans une conjoncture économique favorable, un taux de chômage de 6,6 % est encore haut". "Il y a des populations particulièrement touchées par le chômage", ajoute-t-il.

Manuel Trachtenberg mentionne notamment la communauté ultraorthodoxe ou encore la population arabe du pays, dont la situation est considérée comme "particulièrement problématique".

Par ailleurs, certains vont même jusqu’à remettre en cause la validité de ces résultats. Il est en effet important de noter, et ce, avant toute analyse, en quoi consiste un "chômeur" pour Israël. Il s’agit bien d’une personne qui n’a pas travaillé une heure dans la semaine durant laquelle cette étude a été menée.

Ainsi, les résultats proposés par le Bureau central des Statistiques pourraient bien exclure toutes les citoyens israéliens en situation très précaire. C’est d’ailleurs ce que soutient en partie Leah Achdut, membre de l’institut israélien Van Leer.

Si d’après elle "nous avons bien assisté à une augmentation significative du nombre d’employés", il est nécessaire "d’analyser d’autres points qui ne nous viennent pas forcément à l’esprit lorsque l’on étudie des statistiques".

"Prenons par exemple le type de travail créé : s’agit-il de travail à temps plein ou à temps partiel ? Car c’est tout à fait différent du point de vue de la sécurité de l’emploi." "Et qu’en est-il des salaires dans les différentes industries ? D’après ce que j’en sais, l’augmentation des salaires n’a pas été la même dans tous les secteurs d’activité, ce qui implique que les salaires n’ont pas été revus à la hausse équitablement dans chaque branche de l’économie".

Ainsi, même si ces résultats sont optimistes, ils manquent beaucoup de précisions, ce qui pourrait remettre en question leur importance. Pour Leah Achdut, "ces chiffres indiquent seulement avec certitude que les Israéliens sortent et trouvent du travail quand on leur en offre".

Le gouvernement espère désormais atteindre les 5 % durant l’année 2008. Un objectif réaliste, certes, mais également très ambitieux.

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samedi 19 janvier 2008

Programmes de première intégration pour étudiants

Source : Agence Juive

Académie, art, ingénierie, études d'hébreu, sciences…

Quels que soient vos centres d'intérêt, il existe un programme pour vous.

Si vous êtes jeunes et que vous envisagez l'Alya, l'un des programmes d'intégration suivant vous convient surement.

Oulpan Etsion
Dans un quartier calme et pittoresque de Jérusalem, Baka, des jeunes adultes du monde entier se retrouvent pour un oulpan intensif de 5 mois d'hébreu. L'oulpan Etsion est le cadre idéal pour aplanir l'intégration sociale, académique et professionnelle. L'oulpan offre un programme culturel et social riche et varié, familiarise les participants avec l'histoire, la terre, et la vie culturelle d'Israël. En plus des conditions de pension complète, les étudiants sont assistés dans leurs démarches administratives par une équipe professionnelle. Vers la fin des 5 mois d'oulpan, les participants sont aidés pour trouver un emploi et un logement, et établir un réseau de connaissances professionnelles.

Critères d'acceptation :
Célibataires académiques âgés de 22 à 35 ans du monde entier. Cession d'hiver et d'été.

Oulpan Kibboutz
Le programme de 5 mois d'oulpan Kibboutz combine des études d'hébreu avec du travail dans une des structures du kibboutz. Le programme est divisé en deux parties, travail et études d'hébreu, qui se répartissent au cours de la semaine. En plus de la pension complète, les étudiants participent à des excursions et des séminaires.

Critères d'acceptation :
Avoir entre 17 ans et demi et 28 ans, célibataire ou marié sans enfants, en bonne condition physique et mentale, avec la volonté de travailler sérieusement.

TAKA – Programme d'intégration académique
Le programme TAKA (Tochnit Kdam Akadémaït) a été conçu pour préparer les nouveaux immigrants aux études académiques. Il existe trois différentes formules qui offrent des orientations spécifiques d'étude et préparent les étudiants aux différentes facultés: Taka Calanit Ashkelon, Taka Beit Canada Jérusalem pour les arts, Taka Technion pour l'ingénierie et les sciences.

Caractéristiques générales des Taka
Un programme d'oulpan et de préparation académique de 10 mois qui comprend 5 mois d'oulpan intensif d'hébreu suivi de 5 mois de cours soutenus en anglais, informatique, préparation aux psychométriques et préparation à la formule Taka spécifique à laquelle l'étudiant participe. Le programme comprend des activités sociales et culturelles ainsi qu'une orientation personnalisée sur les études et les possibilités de carrière en Israël.

Le programme Taka a deux cessions en Octobre et février.

Critères d'acceptation :
Célibataires ou couples sans enfants âgés de 18 à 28 ans et éligible selon les critères de l'office des étudiants.

L'éligibilité au soutien de l'office des étudiants comprend l'un des critères suivants:

- L'étudiant a complété deux semestres académiques

- L'étudiant a un baccalauréat.

- L'étudiant est candidat pour un programme de Master.

Après avoir étudié l'hébreu 5 mois, les étudiants doivent réussir un examen d'hébreu afin de continuer la deuxième partie du programme.

Les différents Taka

Taka Technion
Ce nouveau programme a été créé avec l'objectif de faire réussir l'étudiant sérieux. Les étudiants du monde entier intéressés à poursuivre des études d'ingénieries ou de sciences sont invités à joindre l'une des universités les plus prestigieuses au monde dans la belle cité de Haïfa.

Le Taka Technion inclus des études de mathématiques et de physique

Taka Beit Canada Jerusalem – arts
Situé dans le quartier de Talpiot, à Jérusalem, Taka arts offre à l'étudiant talentueux la palette des conditions nécessaires à sa réussite. Les étudiants sont assistés dans la préparation d'un dossier de travaux personnels de création, condition d'admission pour les études en école d'art.

Taka Calanit Ashkelon
Plus que des études, Taka calanit est la combinaison de vie et d'études dans la cité côtière d'Ashkelon. Les résidants au centre d'intégration Calanit viennent de toutes sortes de milieu, créant une diversité culturelle intéressante. L'accent est mis sur la création d'une atmosphère sociale et familiale solide. A Calanit, on veut que vous vous sentiez chez vous.

Atid Technologie
Le programme est destiné aux jeunes intéressés à vivre en Israël et à acquérir un métier qui leur permettra de s'intégrer rapidement sur le marché du travail.

Les participants au programme Alya et Formation -Atid Technologie- logent au centre d'intégration Altshul à Beer Sheva capitale du Néguev, et étudient à l'Ecole Supérieure de Technologie de Beer Sheva.

Le programme est composé de 500 heures d'études d'hébreu (oulpan) et 1000 heures de formation professionnelle à l'Institut Supérieur de Technologie de Beer Shéva.

Conditions d'admission

- Avoir entre 18 et 23 ans

- Passer avec succès les examens d'entrée

- Etre sérieux et motivé

Atid Jérusalem
Le programme pré universitaire Atid Yeroushalayim, situé au centre d'intégration Beit Canada de Jérusalem, offre aux jeunes étudiants immigrants et détenteurs d’un baccalauréat français, une structure et un programme d’études de haut niveau.

Au programme :
Apprentissage de l’hébreu et de l’anglais, des mathématiques et une préparation à l’examen psychométrique ; le tout accompagné d’activités culturelles et de nombreuses excursions à travers Israël.

Une équipe pédagogique accompagne les étudiants tout au long de l’année afin d’optimiser leur intégration en Israël et leur réussite dans leur futur parcours universitaire.

De plus, des animateurs francophones et une assistante sociale se tiennent à l’entière disposition des étudiants tant sur le plan scolaire que sur le plan humain.

Conditions d’acceptation :

- Avoir entre 18 et 20 ans

- Immigrant/e, mineur de retour, citoyen né à l'étranger.

- Baccalauréat français ou équivalent.

- Réussite aux examens d’entrée au programme.

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dimanche 6 janvier 2008

Un pays qui intègre l'Alya

Source : Ministère de l'Intégration

"L'Etat d'Israël sera ouvert à l'Alya des Juifs et au rassemblement des exilés"

Déclaration du gouvernement dans la Proclamation de l'Indépendance le 5 Yiar Tasha'h-14/5/1948

L'intégration de l'Alya est un des objectifs essentiels de l'Etat d'Israël, depuis le jour de sa création et elle figure en tête des priorités du gouvernement.

Une grande alya et sa bonne intégration ne sont pas seulement des buts suprêmes pour le peuple et l'Etat, mais constituent en même temps un puissant instrument pour le progrès de l'Etat d'Israël .

Un million d'olim, arrivés en Israël au cours de la dernière décennie, ont modifié l'aspect de la société israélienne et ont entraîné un essor économique sans précédent. Des dizaines de milliers d'ingénieurs, d'universitaires, des milliers de scientifiques et d'artistes constituent un "capital humain" instruit, professionnel et précieux pour faire progresser l'économie, la science, la technologie et la culture en Israël.

Le ministère de l'Immigration et de l'Intégration attache une importance capitale à l'approfondissement de la prise de conscience de la société israélienne en matière d'intégration, le mot-clé étant "respect" - le respect de l'olé, de son identité et du patrimoine qu'il représente.
Cet aspect humain accélère en fin de processus l'intégration de l'olé au sein de la société et contribue de manière capitale à empêcher le retour vers le pays d'origine ,yérida, et même à encourager l'alya.

Les leçons apprises au cours de cette décennie nous enseignent qu'il faut investir directement auprès des nouveaux immigrants, et que chaque groupe de la population se heurte à des difficultés qui lui sont particulières et qui nécessitent une réponse individuelle qui lui est parfois donnée dans des contextes séparés.

L'Etat d'Israël aspire à réaliser l'intégration de l'Alya de la meilleure manière possible; c'est pourquoi une approche qualitative et une analyse détaillée selon les différents groupes d'olim ont constitué et continuent à constituer une ligne directrice pour tous ceux qui oeuvrent dans le domaine de l'intégration, afin d'assurer une intégration réussie et efficace des olim au cours de toutes les dernières années d'alya.

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jeudi 3 janvier 2008

Accord entre le MERCOSUR et Israël : une grande première

Par Stephanie Zenati pour Guysen International News

Pour la première fois dans son histoire, le MERCOSUR (Marché Commun du Sud) a signé un accord avec un pays qui ne fait pas partie de l’Amérique latine. Et ce pionnier n’est autre qu’Israël. Dimanche 16 décembre, le ministre israélien de l’Industrie et du Commerce, Eli Yishaï s’est donc rendu à Montevideo afin d’enregistrer les termes du contrat avec ses nouveaux partenaires.

Lors d’un sommet de deux jours qui s’est tenu dans la capitale uruguayenne, Eli Yishaï a rencontré les ministres des Affaires étrangères des quatre pays d’Amérique du sud signataires du contrat, à savoir les ministres argentin Jorge Taiano, brésilien Celso Amorim, paraguayen Ruben Ramirez Lezcano et uruguayen Reinaldo Galgano.

Seul le Venezuela était absent lors de cette rencontre. Une absence voulue par les deux parties, en raison des dernières déclarations d’Hugo Chavez qui avait qualifié l’offensive militaire israélienne au Liban lors de l’été 2006 de véritable "agression fasciste, telle un holocauste".

Ce sont donc avec les quatre autres membres permanents du MERCOSUR que cet accord de libre-échange a été signé. Sa version finale sera finalisée à la mi-janvier 2008, en Uruguay

Cet accord entraînera l’abandon progressif des barrières douanières qui existent actuellement entre Israël et les pays d’Amérique du Sud.

Durant quatre ans, les droits de douane sur les exportations israéliennes bénéficieront d’une réduction de 40 %, avant d’être totalement supprimées, et ce au bout de 10 ans. Une restriction tout de même : cette réduction ne s’appliquera qu’aux produits industriels et agricoles.

Actuellement 86 % des exportations d’Amérique latine sont déjà exemptées de droit de douane, alors que 36 % des exportations israéliennes vers les pays membres du MERCOSUR bénéficient d’avantages divers.

C’est la première fois que l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay signent un accord avec un pays qui n’appartient pas à leur zone géographique.
"C’est un acte majeur puisqu’il s’agit en réalité du premier accord commercial que signent les pays d’Amérique latine avec un pays tiers" a déclaré Itzhak Levanon, ambassadeur d’Israël en Argentine, auprès des organisations internationales de Genève.

Israël est déjà le seul pays au monde à posséder un accord de libre-échange avec les Etats-Unis et l’Europe, un avantage qui lui permet d’échapper aux tarifications douanières. Ce nouveau contrat permet donc à l’Etat hébreu d’élargir ses horizons.

Selon le Premier ministre Ehoud Olmert qui a félicité cette signature, "cet accord commercial avec le MERCOSUR permettra d’établir une vraie base pour développer et améliorer par la suite les relations entre mon pays et l’Amérique latine".

Actuellement, les échanges entre les deux parties sont importants. Durant la seule année 2006, ils se chiffraient à plus de 1,6 milliards de dollars. Israël importe essentiellement des produits agricoles, alors que les Etats d’Amérique du Sud se concentrent sur les capacités technologiques de l’Etat hébreu.

"Cet accord permettra au MERCOSUR de faire des avancées technologiques et scientifiques" a précisé Itzhak Levanon.

Mais sans aucun doute, il sera également bénéfique pour l’Etat hébreu…

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mercredi 2 janvier 2008

Alya : les Français et les Américains en tête de liste.

Source : Caroll Azoulay pour Guysen International News

Lors de l’été 2007, 2 200 immigrants américains et britanniques ont réalisé leur alya. On devrait par ailleurs compter près de 3 000 nouveaux immigrants juifs de France en Israël d’ici à la fin de l’année. Des records particulièrement encouragés par l’excellent travail de terrain mené par les associations privées.

Le 10 juillet, 220 olims américains ont été accueillis à l’aéroport par l’organisation Nefesh Bné Nefesh, qui recevait ainsi le premier vol d’une longue série de 8 avions, spécialement affrétés pour mener les 2 200 nouveaux immigrants américains de cet été en Terre sainte. Le plus jeune des olim n’avait que 19 mois, et le plus âgé, 86 ans !

Crée en 2002, l’association Nefesh B'Nefesh a pour objectif de faciliter l’intégration des juifs américains en Israël, et ce afin de provoquer à long terme, une alya massive en provenance des États-Unis. Depuis 2006, et encouragé par son succès, Nefesh B'Nefesh a mis son expérience au service des juifs britanniques en espérant pouvoir dynamiser l’alya anglaise, jusqu’ici relativement faible. Selon le département de l’alya de l’Agence Juive, l’alya d’Amérique du Nord devrait progresser de 5 à 10 % cette année, marquant ainsi un record depuis les 25 dernières années. En 2006, 3 200 résidents américains et canadiens ont obtenu la nationalité israélienne, soit le plus grand chiffre enregistré depuis 1983. 70 % de l’alya originaire d’Amérique du Nord est âgée de moins de 35 ans (40 % ont moins de 18 ans). À noter cependant l’arrivée cet été d’un habitant de Miami, agé de 94 ans, et d’un survivant d’Auschwitz âgé de 90 ans !

Depuis la création d’Israël, l’Agence Juive a permis à 125 000 juifs d’Amérique du Nord de faire leur alya. À titre de comparaison, pour la seule année 1990, quelque 185 000 juifs de Russie posaient leurs valises en Israël…

Confirmant les tendances annoncées, l’alya occidentale (en général) poursuit sa progression, lente mais constante. "Le type d’alya a changé au cours des dernières années" a indiqué le président de l’Agence Juive, Zeev Bielski. "L’alya de détresse a fait place à une alya de choix. La stratégie pour l’encouragement à l’alya et pour l’intégration des olims s’est ajustée à cette transformation, laquelle nécessite les efforts concertés de tous les organes gouvernementaux, associations, municipalités et autres autorités impliqués dans l’alya".

Depuis le début de l’année, 763 olims américains (comparé à 708 à la même période en 2006) et 781 juifs d’Amérique du Sud (contre 693 pour le premier semestre 2006) ont fait leur alya. Mais ce sont les Français qui sont en tête de peloton de cette alya occidentale avec 1 141 nouveaux arrivants au cours du premier semestre 2006, contre 1 096 l’année dernière.

Le 25 juillet, l’Agence Juive et l’organisation 'AMI' (crée sur le modèle de Nefesh B'Nefesh) ont accueilli trois vols en provenance de Marseille et Paris, avec à leur bord 600 juifs de France. Le départ de ces derniers a été préalablement fêté le 19 juillet lors d’un événement organisé à la Synagogue des Tournelles, en présence du grand rabbin de France, Haim Joseph Sitruk, du grand rabbin de Paris, David Messas, de l’ambassadeur de France en Israël, Daniel Shek et de nombreuses autres personnalités de la communauté juive hexagonale.

D’ici la fin de l’année, l’alya de France devrait totaliser plus de 3 000 olims, soit une légère progression (environ 10 %) par rapport à l’année dernière. Selon les responsables de l’Agence Juive, ce chiffre constant représente une performance en soi, "car il signifie que l’alya de France n’est pas le fruit de crises passagères. Les juifs de France choisissent de s’installer en Israël en toute conscience. Leur alya et leur intégration s’inscrivent désormais sur le long terme". Un long terme désormais favorisé par l’action d’AMI qui, dès la France, entoure et "chouchoute" ces Israéliens en devenir, par l’octroi d’aides financières, de cours d’hébreu intensif et d’entretiens personnalisés. Un soutien qui se poursuivra jusqu’à l’intégration des olims dans la société israélienne. "Nous sommes convaincus que la meilleure politique d’incitation à l’alya est de montrer que l’on peut s’intégrer en Israël" explique Avi Zana, directeur d’AMI.

Selon les analyses fournies par l’Agence Juive, 21 000 juifs auront fait leur alya d’ici la fin de l’année 2007, soit exactement le même chiffre qu’en 2006. À la veille du soixantième anniversaire de la création de l’état juif moderne, ces données marquent cependant un essoufflement significatif de l’alya globale. En 40 ans, ce sont plus de 80 000 juifs de France qui ont fait leur alya en Israël.

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