Source : Arouts 7
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Le 13 mars dernier, le ministre des Finances a initié un nouveau plan économique prévoyant d'accorder des avantages financiers et des facilités à tous ceux qui souhaitent placer leur fortune en Israël.
"Ce plan vise à dynamiser le capital humain, tout en développant le savoir et l’expérience dans tous les secteurs de l’économie. Ce qui ne pourra que stimuler l’économie israélienne", a déclaré le ministre des Finances Rony Bar On, lors de la présentation de ce nouveau programme.
En effet, face à un réel déclin de l’immigration, observé ces derniers temps, le monde politique israélien cherche désormais de nouvelles solutions au problème de l’Alya. Comment donc rendre plus attractive l’immigration, en particulier auprès de ceux qui ne souffrent pas de difficultés financières ni d’antisémitisme par exemple ? Les chiffres de l’Alya n’ont pas dépassé les 20 000 en 2007, avec plus de la moitié en provenance de Russie ou d’Éthiopie. Et rien n’indique que ces données vont évoluer.
Ainsi donc, la plupart des idées proposées convergeaient vers le principe d’attirer des immigrants de pays occidentaux surtout, "cible" privilégiée des responsables politiques. Nul doute en effet que cette catégorie d’éventuels immigrants ne pourrait que redonner un élan au pays.
Le 25 mars dernier, la Knesset accueillait donc un Congrès consacré à l’Alya occidentale, désignée comme une "immigration de choix". Y a ainsi été définie une véritable politique d’absorption de ces immigrants potentiels. Cette année, le ministère de l’Intégration allouera donc plus de 25 millions de dollars pour la promotion de cette Alya, à travers le monde.
Il est vrai que la récente décision du diamantaire Lev Lévaiev de quitter Israël pour Londres a eu un réel retentissement, et pose la question d’une problématique désaffection d’Israéliens fortunés.
Concrètement, cet "appel" aux grandes fortunes se caractérisera par des exemptions de taxes, valables dix ans sur tout revenu provenant de l’extérieur des frontières d’Israël. De plus, cette campagne offrira à chaque nouveau venu la possibilité d’un délai d’un an pour choisir à quel pays il souhaite payer une taxe.
Des responsables gouvernementaux ont déjà fait savoir que ces nouvelles mesures, si elles n’attireront pas forcément des nouveaux immigrants millionnaires, incitera néanmoins les patrons de grandes sociétés de High Tech israéliens expatriés, à "revenir à la maison", dans des conditions particulièrement attrayantes.
"Ce nouveau plan est révolutionnaire", a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intégration, Yaacov Edery, "car il allie pour la première fois une immigration motivée par d’autres considérations que celles purement sionistes, mais également une immigration qui sort de motivations purement financières".
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