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samedi 1 décembre 2007

Intégration ou assimilation dans la société israélienne

Source : Agence Juive Pour Israel

Un olé hadash a, de manière grossière, deux façons d’envisager à long terme sa place dans la société israélienne : l’intégration et l’assimilation.

Un Olé hadash de France intégré continue d’avoir de fortes attaches à la société et à la culture française : ses amis sont souvent des français, il fréquente une communauté francophone. En bref, son monde culturel est un îlot de francophonie dans un océan d’hébraïsme.

En revanche, un Olé Hadash de France assimilé aura «mis de côté» le monde culturel francophone et se sera parfaitement inséré dans le monde israélien : des amis israéliens, des manières de penser, de parler et d’agir qui n’ont plus rien de français, et une propension à parler l’hébreu même avec des français.

Il s’agit là bien entendu de deux pôles, deux extrêmes. Chaque Olé Hadash se construit en fait de ces deux extrêmes, à un degré plus où moins grand pour chacun d’eux.

Si vous êtes sur le point de décider votre Alya, vous vous demandez peut être quel modèle vous voudriez suivre et quel modèle vous suivrez en réalité.

Cela dépend en partie de vous et en partie de l’environnement que vous choisirez. Voyons maintenant ce qui pousse vers l’assimilation et ce qui pousse au contraire vers l’intégration.

Ce qui influence vers l’intégration ou vers l’assimilation :

- La concentration de Francophones là ou vous vivez : Si vous choisissez de vivre dans une ville/un quartier, où vivent de nombreux francophones, vous avez plus de chance d’aller dans une direction d’intégration, avec des amis francophones, une communauté francophone. En revanche, si vous êtes l’unique francophone au milieu d’une communauté d’hébraïsants, votre direction est plutôt celle de l’assimilation. Ainsi, les villes de Netanya, Ashdod, Jérusalem, Ra’anana, sont plus propices à l’intégration que les autres villes d’Israël. Si vous êtes étudiant, la même chose est vrai au niveau des campus : Bar Ilan, Jérusalem et le Technion sont des campus plus francophones que les autres campus du pays.

- Votre âge : Si vous êtes adulte, si vous faite votre Alya en famille, il est plus facile d’aller là où sont les autres francophones. L’apprentissage de la langue n’est pas toujours aisé et il est alors normal de chercher des amis avec lesquels communiquer aisément, tant du point de vue linguistique que culturel. Ceci est moins vrai pour un jeune qui n’a pas l’obstacle de la langue.

- La taille de la communauté dans le pays : Au-delà de la concentration de francophones dans tel quartier où telle ville, c’est tout Israël qui devient plus francophone comme résultat d’une Alya plus importante et plus dynamique. On est plus nombreux, on commence à se faire remarquer, des opportunités commerciales se créent autour de cette communauté (traiteurs, journaux, commerciaux…) et tout cela aspire logiquement un nombre croissant de francophone à graviter autour de ce monde.

Les médias israéliens : Les médias israéliens assimilent. Les informations en Israël sont cruciales. La voix du speaker annonce parfois l’écriture d’importantes pages dans l’histoire du peuple juif. Et le Olé français, quel que soit son attachement à la culture française, a besoin de ce lien pour ressentir pleinement l’appartenance à la nation d’Israël.

Voilà un petit aperçu de ce que tout Olé vit, dans sa confrontation culturelle avec le monde israélien. On pourra se poser la question de savoir si l’intégration est bien, si elle est suffisante, ou s’il faut orienter le Olé vers un modèle assimilationniste en le plongeant dans un océan israélien.

La réponse que nous vous proposons est simple : Il appartient tout d’abord à chacun de voir ce qu’il ressent en la matière.

Il faut aussi aborder cette question avec une grande sérénité. Le Olé Hadash passe d’un monde à un autre, c’est un Ivri, un passeur. Tout Olé hadash appartient à la génération du passage. La génération du passage a des caractéristiques culturelles indéniables.

Le défi de cette génération n’est pas de s’assimiler. C’est d’engendrer une génération qui ne soit plus une génération du passage. Tout olé hadash dont les enfants rigolent de l’accent français a réussi l’essentiel : Le passage des futures générations. Quant au passeur, s’il veut se reposer, se restaurer en écoutant Enrico Macias ou Goldman, il le peut : c’est le repos du guerrier bien mérité.

Consultez notre site : www.demeco-isradem.com

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