Source : http://www.israelfr.com/
Les horaires de travail
En Israël, la journée de travail est de 9 heures, avec une pause-déjeuner d'une 1/2 heure qui n'est pas décomptée. La semaine de travail est de 45 heures maximum, généralement sur 5 jours de travail, bien que les commerces et certaines entreprises travaillent sur 6 jours. Le Chabbat est le jour de repos légal. Une entreprise peut fonctionner le Chabbat avec l’autorisation du Ministère du travail.
Le règlement du salaire
La loi oblige l’employeur à verser le salaire au plus tard le 10 du mois suivant. Si le paiement est reporté au-delà, de 1 à 8 jours, l’employeur devra verser 5% du salaire en plus. Pour chaque semaine supplémentaire de retard, il devra ajouter 10% du salaire.
Il faut différencier sur la fiche de paie, la rémunération brute du salaire net. Sur le brut, vous sont prélevés directement vos impôts sur le revenu, et la sécurité sociale - Bitouah Léoumi –qui couvre l’assurance médicale, l’assurance sociale, la retraite…
Le salaire minimum
Il évolue selon différents critères vérifiables auprès des syndicats ou de l’UNIFAN.
Les Congés
1.Durant les 4 premières années, un salarié a le droit à 12 jours de congés par an pour 6 jours de travail hebdomadaire.
2. Le nombre de jours de congé dépend de l’ancienneté dans le travail
3. Au bout d’un an d’ancienneté révolu, sont acquis 5 jours, équivalent à une prime de vacances qui vous est versée entre les mois de mai et de septembre en un ou plusieurs versements.
Il faut ajouter les jours de fêtes obligatoires : 2 jours pour Rosh Hoshana, le jour de Yom Kippour, le 1er et le 7ème jour de Souccoth, le 1er et le 7ème jour de Pessah, le jour de Chavouot, le jour de Yom Haatsmaout.
Les frais de transport.
L’employeur doit les mentionner directement sur la fiche de paie, mais ne les inclus pas dans le salaire. Le montant dépend du prix de la carte de transport forfaitaire mensuelle de la ville où vous habitez. Cette somme n’inclut pas les voyages effectués au titre du travail. L’employeur est dans l’obligation de payer ces frais à partir de la troisième station de bus.
Les heures supplémentaires.
A l’issue des heures régulières, l’employeur est tenu de régler les heures supplémentaires selon l’echelle suivante :
125% pour les 2 premières heures supplémentaires
150% pour les 2 heures suivantes
Les jours de maladie.
Un salarié a droit à 18 jours de congés maladie par an (un jour et demi par mois, cumulables jusqu'à 90 jours par an), rémunérés selon la règle suivante :
0% pour le 1er jour
37.5 % pour le 2ème et le 3ème jour
75 % à partir du 4ème jour.
Sont compris dans ces 18 jours 6 jours pour subvenir aux besoins d’un enfant malade de moins de 16 ans ; Et 6 jours pour chacun des parents de plus de 65 ans ou pour le conjoint en cas d’assistance médicale. 6 autres jours de congés par an sont accordés.
La caisse de retraite complémentaire.
L’employeur souscrit en général à une retraite complémentaire (Bitoua'h Mena'alim) de son choix après un an. 1/3 du montant de cette cotisation est prélevée sur votre salaire, les 2/3 sont financés par l’employeur.
Si vous cotisiez auprès d’une caisse de retraite dans le cadre d’un emploi et que vous quittiez cet emploi, évitez les ruptures de cotisations supérieures à 6 mois. Cela signifierait pour vous une perte non négligeable de votre capital cumulé jusqu’alors.
Les femmes enceintes.
Il est interdit à un employeur de licencier une femme enceinte, si elle a déclaré son état. Par ailleurs, il est possible pour elle de s’absenter pour examens médicaux sans que son salaire en soit affecté. La loi autorise 12 semaines de congé après la naissance pendant lesquelles la Caisse Nationale d’Assurance - le Bitouah Léoumi - versera des allocations (dans le cas où l’employée a été salariée durant les 6 derniers mois).
Le licenciement - pitourim
En cas de licenciement, l’employeur est tenu d’accorder un préavis de un jour par mois pour un employé qui travaille depuis moins d’un an et d’un mois s’il travaille depuis plus de trois ans. Cela est aussi vrai à l’inverse pour un salarié qui désire quitter son poste.
Les indemnités de licenciement - pitsouyim
La règle générale est d’indemniser le salarié par un mois de salaire pour chaque année d’ancienneté. Certains organismes peuvent vous aider à mieux connaître vos droits, et à vous défendre le cas échéant. Renseignez-vous auprès de votre conseiller UNIFAN.
Evitez de débuter dans un nouveau poste sans avoir signé de contrat. Toutes les informations données ci-dessus pourraient ne pas être respectées par votre employeur sans aucun recours possible de votre part de les contester. L’énoncé de ces lois n’inclut pas les conventions collectives.
Visitez notre site : www.demeco-isradem.com
samedi 8 mars 2008
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