Source : Arouts 7
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Que vaut-il mieux : acheter ou louer son appartement ? C’est la question que se posent de nombreux Israéliens de souche au moment de fonder un foyer ou les nouveaux immigrants lors de leur installation dans le pays.
La tendance en Israël semble être en faveur de l’achat. Mais d’après les résultats d’une enquête que vient de réaliser la faculté d’architecture du Technion de Haïfa, il s’avère qu’un locataire a plus de chances de conserver de l’argent disponible qu’un propriétaire, soumis à la contrainte mensuelle des paiements du prêt hypothécaire qui lui a été consenti.
En fait, établit cette étude, deux facteurs entrent en ligne de compte dans ce cas de figure : le facteur économique et le facteur psychologique. Les questions économiques comprennent les nombreux frais occasionnés par l’acquisition d’un logement comme par exemple le paiement des taxes, de l’agence immobilière, des services d’un avocat, ainsi que les restrictions budgétaires de l’acquéreur, etc…
Quant aux questions psychologiques, toujours d’après cette enquête, il s’avèrerait qu’elles jouent un rôle non négligeable. En effet, les personnes concernées par cette étude se sentiraient plus autonomes et plus libres lorsqu’elles sont propriétaires de leur appartement. 76 % d’entre elles affirment qu’elles préfèrent acheter leur logement pour cette raison.
En outre, un grand nombre d’Israéliens (70 %) considèrent avoir acquis un statut social plus respectable en devenant propriétaires de leur appartement, ainsi qu'une sensation de plus grande stabilité, une certaine sérénité, d’autres parlent de "réussite" et même de "bonheur".
L’argument généralement avancé par 85 % des personnes interrogées est le suivant : "L’achat d’un appartement est préférable étant donné que lorsqu’on a fini de rembourser les prêts, il est à nous. En revanche, si on est locataire, on peut payer un loyer toute la vie et se retrouver sans rien en fin de compte". A cela, le docteur Ben Shahar répond : "Théoriquement, ces conclusions sont erronées étant donné qu’elles ne prennent pas en compte les intérêts bancaires, les risques et d’autres paramètres financiers".
En conclusion, le docteur Ben Shahar affirme que les motifs psychologiques sont dominants par rapport aux calculs financiers. Cette étude intéressante et inattendue a été réalisée par 315 étudiants de première année.
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